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CERCLE LECTURE JEAN MACE
7 août 2011

Ah! la famille.........

Duroy2"Priez pour nous " de Lionel DuroyDuroy5Duroy1

"Nobles désargentés, les Guidons de Repeynac ont été explusés de leur appartement de Neuilly et relogés dans un HLM de banlieue. Depuis mère fait vivre sa famille de sept enfants un épouvantable calvaire, tandis que criblé de dettes, son mari Toto essaie par tout les moyens de sortir de ce cachemar, aidé par ses fils ainés qui se font complices attendris de ses combines. Une critique à la fois drôle et nostalgique, de la société bourgeoise des années soixante"

Je me suis délectée  avec ce livre, après avoir lu "Le Chagrin" et "Colère" du même auteur.

 Lionel Duroy n'en finit pas de digérer son épouvantable famille. Dans le "Chagrin" Duroy nous apprends que sa famille ne lui avait pas pardonné la publication de "Priez pour nous" et lui avait tourné définivement le dos.  

Ce père Toto, qui fait courir des risques à ses enfants, se moque des horaires, des résultats scolaires, et autres, fascine ses ainés, qui l' admirent pour sa débrouillardise à se sortir des situations inextricales dans lesquelles il se met et l'aiment beaucoup.

Avec ses enfants Toto dialogue avec franchise. En parlant de sa femme qu'il  "avait trainée d'illusions en catastrophes" il se justifie : "forcément, on a pas envie que les femmes pleurent. Alors on doit finir par dire n'importe quoi pour qu'elles arrêtent. Et puis après c'est foutu, de mensonge en mensonge, on survit sur une poudrière".

Et   puis la question récurrente que Lionel Duroy pose à son père comme il l'avait posée à sa mère dans "Le Chagrin":"Et pourquoi vous avez eu tous ces enfants?[...].Avec seulement deux ou trois vous vous en seriez sortis peut-être?

-Vous êtes tout de même bien marrants, il avait commencé,[...]j'ai épousé votre mère à l'église en jurant de respecter un certain nombre de principes auxquels je crois, [...]. A partir de là, mon petit vieux, chacun se débrouille comme il peut. Et nous ne sommes pas de bois ta mère et moi.Tu t'en doutes bien. Alors je ne vous dis pas qu'on a sauté de joie chaque fois qu'elle s'est retrouvée enceinte. Non mais le Seigneur nous faisait don de la vie et nous avions, maman et moi, le devoir de la recevoir.[...]

On avait bien  vu  qu'il n'y croyait qu'à moitié à son histoire de don du Seigneur, de principes, mon on n'avait pas eu envie de l'emmerder, vieux Toto."

Un livre poignant et boulversant sur l'enfance.  

 

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