Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CERCLE LECTURE JEAN MACE
4 mai 2013

SERAPHINE, La vie rêvée de Séraphine de Senlis, Françoise CLOAREC

Séraphine de SenlisC'est avec le film de Martin PROVOST, et l'interprétation exceptionnelle de Yolande MOREAU que j'avais découvert cette artiste peintre géniale.

Le livre que lui consacre Françoise CLOAREC (que l'on trouve à la bibliothèque Jean-Macé) permet d'approfondir la vie si émouvante de Séraphine de Senlis.

Facinant personnage que la maladie mentale non reconnue, ni soignée va engloutir.

Femme et artiste, elle subira un sort semblable à celui de Camille Claudel. On est déchiré à la lecture d'un tel gachis. 

Ce livre donne l'envie de découvrir l'oeuvre de l'artiste au musée de SENLIS.

 

 

Pour aller plus loin, la critique du journal l'Express: 

De si belles fleurs de folie

Née en 1864,la même année que Camille Claudel, Séraphine Louis va connaître un destin inhabituel. Rien dans son milieu d'origine très pauvre, dans son éducation, dans ses rencontres, dans son chemin de vie n'augurait une telle destinée. Séraphine est désormais connue comme une des peintres les plus atypiques de cette période. La découverte de ses peintures a été possible grâce

Photo

à Wilhelm Uhde, grand découvreur de peintres et collectionneur. 
En 1984, Françoise Cloarec avait rédigé une thèse sur Séraphine « de Senlis » ainsi nommée puisque c'est là qu'elle aura vécu sa passion de la peinture. Dans ce livre, point besoin de connaissance particulière pour connaitre, s'enthousiasmer et se désespérer au fil des pages. Françoise Cloarec sait rendre proche une Séraphine qui n'avait de cesse de peindre la beauté du monde avec ses couleurs : « Séraphine parle le langage des fleurs » nous dit-elle.
Mais, petit à petit, elle s'écarte de la raison. La folie creuse son nid.
A l'instar de Camille Claudel et d'autres génies créateurs incompris, trop éloignés du monde habituel, et après une brève reconnaissance par le monde artistique, Séraphine finira ses jours à l'asile. Sa peinture existait grâce à l'exaltation religieuse qui la portait. Séraphine, internée, ne peindra plus jamais.
Un lire à ne pas rater. Le film de Martin Provost, sorti en salle en 2008 en même temps que ce livre, avec dans le rôle de Séraphine, une Yolande Moreau exceptionnelle, en est le double indispensable.

http://www.lexpress.fr/culture/art-plastique/seraphine-louis-l-ange-au-plumeau_574725.html

Photo-004La biographie de Françoise de CLOAREC:

Psychanalyste, peintre, écrivain, Françoise Cloarec vit à Paris.

En 1972, elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts de Paris, puis elle s’oriente vers la psychanalyse et obtient, en 1984, un doctorat de psychopathologie clinique de l’Université de Paris VII. Sa thèse porte sur Séraphine de Senlis, « Un cas de peinture spontanée : Séraphine de Senlis », à laquelle elle consacrera un livre en 2008. Depuis 1978, elle est psychologue clinicienne et psychanalyseà l’hôpital de Ville Evrard. Elle est également chargée de cours de psychologie depuis 1992 à l’Instituts de formation infirmiers des hôpitaux de Ville-Evrard, à Montfermeil et Maison-Blanche.

Françoise Cloarec a consacré plusieurs études à des femmes artistes telles que Séraphine de Senlis et Camille Claudel. Elle a également donné une série de conférences sur le rapport entre archéologie et psychanalyse dont “Archéologie d’une sensation” à Damas et Alep.

Françoise Cloarec s’intéresse également à la Syrie, où elle fait de fréquents voyages, et qui lui a inspiré trois livres : un essai, Bîmaristâns, lieux de folie et de sagesse ; un récit, Syrie, un voyage en soi ; et un roman, Le Caravansérail.

Ses peintures font cohabiter différents mondes, religions, cultures et civilisations. La Syrie y est souvent évoquée derrière les traits gris et rugueux des statues de Mari. Celles-ci voisinent alors avec d’autres personnages vivants ou inanimés, d’époques plus ou moins lointaines, plus ou moins certaines. Lorsqu’ils ne s’ignorent pas les regards de ces figures se croisent, s’étonnent de partager le même espace sur la toile. Ses travaux ont été exposés au Centre Culturel Syrien, à la Galerie des Beaux-Arts et à l’Orangerie du Jardin du Luxembourg à Paris, ainsi qu’à la Galerie Le Pont à Alep.

Françoise Cloarec a été fait Chevalier des Arts et Lettres en 2001.

Publicité
Publicité
Commentaires
CERCLE LECTURE JEAN MACE
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité