"LE SILENCE DE MA MERE" de Antoine Silber
Antoine Silber nous dit ""Je ne voulais pas, je ne veux pas écrire. Juste raconter comme ça vient. Dire les choses. Remonter le plus loin possible en arrière. Reprendre tout depuis le début."
C'est à l'occasion d'une psychanalyse que le narrateur se replonge dans son enfance et sa relation à sa mère. Il dit sa souffrance des silences, du silence fondamental de sa mère. Le récit fait preuve d'un nombrilisme exacerbé. D'abord, j'ai été agacée. Ai-je été touchée? Qu"est ce qui fait continuer la lecture? Les émotions de l'auteur ont-elles valeur universelle? Je l'ai lu plus comme une étude de cas avec mon ancien regard professionnel. Le lecteur ordinaire peut continuer ému ou curieux des êtres, certains diront par voyeurisme, mais ce mot implique une curiosité malsaine! Pour l'auteur cela a sans doute été une catharsis. Pour nous, c'est le constat des douleurs engendrées par le non-dit et l'absence de communication.